Se retrouver avec contamination à la mérule pleureuse peut rapidement anéantir les économies d'une vie. Les sinistrés doivent trouver des sommes importantes rapidement afin de limiter les dégâts causés à leur résidence par le champignon. Quelques options sont mises à la disposition des sinistrés. Puisque les coûts des travaux sont souvent astronomiques, les sinistrés doivent avoir une stratégie de financement variée.
L'aide financière gouvernementale
Le 5 octobre 2018, un programme d'aide financière gouvernemental administré par la Société d'habitation du Québec (SHQ)est entré en vigueur pour 4 ans. Depuis le 31 mars 2021, le programme est renouvelé annuellement. Le programme d'intervention résidentielle-mérule pleureuse est un programme qui vise à aider les sinistrés (propriétaires-occupants) à procéder à des travaux de décontamination et réhabilitation ou de reconstruction de leur résidence tout en réduisant le fardeau financier. Tel que mentionné sur le site internet de la SHQ, l'aide financière octroyée par bâtiment admissible est calculée en appliquant un taux d’aide de 75 % aux coûts reconnus, jusqu’à concurrence de :
150 000 $ dans le cas d’une démolition et reconstruction (perte totale);
90 000 $ dans le cas d'une décontamination.
Il est à noter que le programme semble être le premier programme d'aide du genre au monde à être mis en place.
Voici quelques liens pertinent à propos du programme d'intervention résidentiel-mérule:
Ce programme est une avancée considérable dans le dossier de la mérule cependant de nombreux sinistrés n'ont pas accès à l'aide financière en raison de critères restrictifs.
Sociofinancement
Puisque les caisses populaires et les banques n'autorisent pas un prêt hypothécaire au-delà de 80% de la valeur marchande d'une résidence et que l'aide financière gouvernementale est insuffisante, les sinistrés doivent se résoudre à trouver de l'aide financière supplémentaire de différentes façons.
La campagne de financement participatif (sociofinancement) est utilisée par plusieurs sinistrés afin de compléter le montage financier nécessaire pour exécuter les travaux.